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JAYA INFOS BENIN

27 juillet 2011

Sortie du 1er Disk de Fafa Ruffino

‘’Ilé’’, l’album du sacre et de la révélation

 (Guru Record pour assurer la distribution et la promotion au Bénin)

 

« Aux âmes bien-nées, la valeur n’attend point le nombre d’année ». Ainsi pourrait-on résumer la vie musicale de l’artiste béninoise Fafa  Ruffino. Partie du Bénin depuis quelq

ues années pour l’hexagone et plus précisément la France où elle vit avec passion la musique, cette ravissante jeune dame vient de faire son entrée triomphale dans le cercle des talentueux artistes de l’Afro beat par la mise sur le marché discographique d’un album. Profitant de son court séjour au Bénin, elle a présenté, le jeudi 27 juillet, aux acteurs des média, cet opus de douze titres. A l’hôtel Le Chevalier de Cotonou où la conférence de presse s’est déroulée, elle avait à ses côtés, Prosper Akuègnon Gogoyi dont la structure, Guru Record, est chargée de l’édition, de la distribution et de la promotion de l’œuvre au Bénin voire sur le continent africain.

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Après des années passées à servir les grands noms de la musique africaine et internationale et à mieux s’imprégner et se former sur les subtilités de ce secteur, Fafa  Ruffino se lance enfin dans une véritable carrière artiste en signant son premier opus dénommé ‘’Ilé’’, ce qui signifie en langue Yoruba ‘’Chez soi’’. Tout comme Angélique Kidjo qui fait la fierté du Bénin sur les scènes mondiales, cette jeune béninoise se donne une vision claire, celle de faire hisser plus haut la musique africaine et se faire aussi un nom. Cet album, sorti le 6 juin 2011 à Paris, est une œuvre de plusieurs années de travail acharné. Car bien qu’ayant la musique dans le sang, elle ne s’est pas laissée à la facilité comme cela se constate aujourd’hui au niveau de plusieurs jeunes chanteurs du pays. Apres avoir joué des années durant dans des concerts et des cabarets du pays, elle s’est rendue en France où elle a étudié la musicologie et continue de travailler comme choriste ou chanteuse avec de grands artistes de la diaspora dont Mory Kanté, Papa Wemba, Manu Dibango, Touré Kounda, Amadou et Mariam…. On l’a même vu avec fierté participer à la prestigieuse émission de télé-réalité « Star Académie », rien que pour renforcer sa comptétence dans le domaine. Avec l’appui d’un frère aussi tenace en musique et bien connu sur les scènes internationales, Patrick Ruffino, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Fafa  Ruffino se lance dans la production par une œuvre musicale qui force l’admiration. Et pour que cela soit ainsi, elle s’est amplemFafa_Ruffino__Recadr__eent plongée dans ses racines, la culture de son pays le Bénin d’où elle a tiré beaucoup de ressources et potentialités pour donner un vrai visage et un grand nom à cet album. Véritable maitresse de la scène, Fafa Ruffino vient comme pour confirmer son savoir-faire musical par cet album écrit dans un arc-en-ciel de langues nationales notamment le Fon, le Yoruba et le Mina. Sur cet album qu’elle taxe d’éclectique parce qu’ayant abordé plusieurs rythmes notamment le reggae, le jazz, la soul et le traditionnel, Fafa Ruffino a abordé plusieurs thèmes.  Ainsi, chante-t-elle l’exil et la nostalgie, son carnet d’adresse, le problème de vindicte populaire dont le Bénin s’était fait illustrer dans le passé, la polygamie, la politique…

Back_CD2Produit en France par Cano Production et Livin’ Astro, le label de Rockin’ Squat, le leader du groupe Assassin, cet album de Fafa Ruffino, en Afrique et au Bénin est mis en valeur par le jeune opérateur culturel Prosper Akuègnon Gogoyi. Tel qu’elle l’a confirmé à la rencontre qu’elle a eu avec la presse, c’est donc Guru Record qui se charge de mieux faire connaitre l’artiste et de vendre cette belle œuvre musicale.

 

 Norbert Houessou

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17 juillet 2011

Assemblée Générale au ministère de la famille

La ministre Fatouma Amadou préoccupée par les conditions de travail du personnel 

La cour du Ministère de la Famille, des Affaires sociales, de la Solidarité nationale, des Handicapés et des Personnes de troisième âge (MFASSNHPTA) a servi de cadre le vendredi 15 Juillet 2011 à une Assemblée générale qui a réuni tout le personnel. L’objectif de cette rencontre a été de discuter des préoccupations du personnel sans distinction de catégorie socioprofessionnelle. La rencontre a été initiée par Madame Fatouma Amadou Djibril, Ministre de la Famille, des Affaires sociales, de la Solidarité nationale, des Handicapés et des Personnes de troisième âge (MFASSNHPTA). Trois grands points ont été à l’ordre du jour de la rencontre notamment la préoccupation de chaque personnel, les problèmes qui bloque le bon fonctionnement du ministère et les divers. Dans un premier temps, c’est le Directeur de Cabinet qui a au nom du Ministre, fait l’état des lieux avant de laisser la parole à l’assemblée. Les participants ont en ce qui leur concerne dit à l’autorité leurs préoccupations. Elles ont pour nom  la nécessité de la fusion des fonds FASNAS et FADHIG, l’augmentation du budget du fond, la  pauvreté du parc, la vétusté des automobiles et la nomination d’un chef parc, des services mal lotis et les mauvaises conditions de travail, des toilettes mal fichues, la dotation en matériels informatiques insuffisant, l’absence d’un véhicule pour le transport du personnel de la ville au ministère et vis versa, l’élaboration de l’Attribution Organisation et Fonctionnement du ministère (AOF), la valorisation du ministère et la visibilité de ses activités, la solidarité et le respect de l’Autorité . Aussi, ont-ils  insisté sur l’augmentation du budget du Ministère pour mieux viabiliser ses activités et ont fustigé le contrôle de l’IGM. Ils ont exhorté la ministre à attacher du prix à ces doléances car c’est les mauvaises conditions de travail ajouté aux frustrations du personnel qui sont souvent les causes des grèves perlées que connait le secteur.M

Se prononçant sur les doléances, la ministre a exhorté  le personnel à cultiver l’amour du prochain et félicité les conducteurs de véhicules administratifs en leur promettant un chef parc dans quelques jours ; à travailler davantage car seul le travail produit les richesses. Ensuite, la Ministre a promis étudier  la faisabilité du transport collectif du personnel et a souhaité l’installation d’une caisse de mutuelle. Elle a pris l’occasion à profit pour annoncer  la création d’une cellule de dialogue social et l’installation d’un comité de suivi des doléances. Elle n’a pas manqué d’inviter le personnel à une prise de conscience au travail et à l’ouverture d’esprit en leur souhaitant une bonne journée. 

Norbert Houessou

 

14 juillet 2011

Eliminatoires Conavab 2011

Léon Sassou, le 7ème nominé pour la 8ème de finale

 Et de sept pour les heureux articles ayant tiré jusque là leur épingle du jeu dans les éliminatoires de la 14ème édition du festival Conavab au Bénin. Il a pour nom d’artiste Léon Sassou, à l’état civil, Sassou Cossi  Léon. Il est né à Assogbénou-daho, une localité de l’Atlantique. Avec seulement cinq années de savoir-faire musical, il est aussi un Hôtelier de profession. Avec ses 50 ans, il est la deuxième personne la plus âgée de cette édition et la première à pouvoir tirer son épingle des deux premiers matchs. S’il est nominé, c’est grâce à son morceau « Mi van kan » adulé par les auditeurs ;un titre réalisé dans la langue locale Fon et dans le rythme Raga-Ambiance.

Ayant tiré sa première qualification le mardi dernier au cours du match qui l’a opposé à Agbako, Léon Sassou est une nouvelle fois revenu à la charge pour vaincre Oyo Star, lui aussi vainqueur du match de lundi. Le combat a été sans merci car c’est avec l’écrasant score de 186 contre 85 qu’il a mis fin à la participation de son challenger. C’est alors que Oyo Star fit depuis le mercredi dernier ses adieux à cette 14ème édition. Avec cette prouesse, Léon Sassou fait son entrée triomphale dans le club serré des qualifiés pour la huitième de finale, la phase précédent directement la grande finale prévue pour le Samedi 10 Septembre 2011 à 15H 00 à Lokossa. Parviendra-t-il à vaincre le deuxième nominé du département de l’Atlantique qui sera connu demain pour représenter valablement le département ? Seul le destin et plus précisément le match du 19 aout prochain nous le confirmera.

 Hier, les compétitions se sont poursuivies et les artistes Toujov et Levodjo Star se sont affrontés. A la fin de la compétition, c’est Levodjo Star qui a été portée en triomphe par les auditeurs par le score de 171 points contre 70. Ce jour se joue le match Goba Star Contre Rich’ Savi.

 Norbert Houessou

11 juillet 2011

Conavab 2011

Metokan, le 6ème nominé pour la 8ème de finale

 Déjà quatre semaines que le prestigieux et le plus apprécié des festivals au Bénin Conavab a démarré. Sur 64 artistes à l’affiche pour la phase éliminatoire, la compétition a déjà enregistrés 26 passages avec à la clé six nominées. Ces nominées ont pour noms Nelly, Abiss, Owins Sapins, Tanti Amour, Liss Mouss et Metokan. Ce dernier artiste Metokan a remporté sa victoire au cours du match du samedi dernier face à son challenger Awilo. En effet, pour les départager, la tâche n’a pas été facile, tellement les scores étaient serrés. Ayant tous deux remportés leurs matchs précédents, Awilo et Metokan, par le truchement de leur œuvre de compétition ont prouvé l’engagement de leurs fans et supporters.

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l'Artiste Metokan, 6ème Nominé

Au décompte, c’est Metokan qui a damé le pion à son adversaire par le score de 141 points contre 130 ; seulement 11 points de différence. C’est alors qu’Awilo voit malheureusement son concurrent, un Animateur et jeune musicien de 28 ans lui fermer  les portes de la 14ème édition de la Conavab au nez. De son vrai nom  ZANKOU C. Constant, l’artiste Metokan a pour cette édition mis en jeu son titre « Boni Yayi 2011 » chanté en Fon, Dendi et Mina. C’est un chef d’œuvre musical rythmé « SOYOYO Sèssihouénan ». Il faut noter qu’en tant que représentant de l’Alibori, Metokan est un natif de Djègbadji dans le département de l’Atlantique.

Hier lundi 11 juillet 2011, les artistes Oyo Star de son vrai nom ANGO Raymond et Sewlan répondant à l’état civil du nom de DAH SIGBE Sylvain ont livré la première compétition du groupe « G » qui regroupe une partie des artiste de l’Atlantique. avec leurs titres « Bibèmè » chanté en Fon et dans le rythme Soyoyo Agbando et « Nouminguita » chanté en Fon et sous les sonorités du Soyoyo Tchincoumin Sotchin, c’est sur Oyo Star, chauffeur de 42 ans et musicien depuis 20 ans,  que les auditeurs ont jeté leur dévolu en le plébiscitant avec un score de 144 points contre 118.

Ce jour mardi, les auditeurs, par leur vote, auront à dire qui de Leon Sassou et Agbako pourra affronter demain l’artiste Oyo Star, gagnant du premier.

 

Norbert Houessou

7 juillet 2011

Economie

Et si les Africains recevaient directement les dividendes de la manne de leurs ressources naturelles ?

 

Alors que le troisième atelier annuel sur la Charte des ressources naturelles se déroule les 29 et 30 juin à Oxford, l’envolée des cours des produits de base, conjuguée à la baisse du coût des technologies de communication, offre à l’Afrique une occasion sans précédent de lutter à la fois contre la pauvreté et la corruption. Démonstration.

Le boom des matières premières, et la manne qu’il engendre, devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2015, voire s’accentuer sous l’effet de la découverte de gisements. Dans ce contexte, les pays de la région se trouvent confrontés à un triple problème. Premièrement, l’appréciation de leur monnaie grève la compétitivité des autres secteurs de l’économie, en particulier des activités manufacturières, face aux importations. Deuxièmement, l’extraction de ressources naturelles accroît le risque de dommages à l’environnement. Troisièmement, les opportunités de corruption et de gaspillage se multiplient, non seulement au niveau de l’octroi des permis d’exploration et d’exploitation, mais aussi de l’utilisation des recettes provenant de l’extraction des ressources. Exception faite du Botswana, le palmarès des exportateurs africains de minerais et d’hydrocarbures laisse songeur.

Alors que les banques centrales d’Afrique sont aujourd’hui mieux armées face à l’appréciation monétaire, et la société civile plus sensible aux dangers environnementaux, le bât blesse du côté des institutions de lutte contre la corruption. Celles-ci doivent être renforcées, et cela risque de prendre du temps. Il existe néanmoins une solution rapide pour faire en sorte que la gestion des ressources naturelles soit plus responsable : elle consiste à transférer directement aux citoyens les dividendes qui en sont issus.

Une solution que quelque 35 pays africains appliquent déjà en direction des pauvres, en passant par des cartes à puce intelligentes, des cartes de paiement ou le téléphone portable. Ces solutions sont de moins en moins coûteuses et de plus en plus sûres. La couverture des services bancaires et de téléphonie cellulaire progresse à vive allure, de même que l’identification biométrique à l’aide de dispositifs mobiles. Sur le plan logistique, rien n’empêche l’État de transférer directement à chaque citoyen, et non uniquement aux pauvres, une partie, voire l’intégralité, des recettes qu’il perçoit sur les ressources naturelles. Cette stratégie n’est bien sûr pas nouvelle : l’Alaska l’a adoptée dès le début des années 1980.

Pourquoi le transfert à la population d’une partie des recettes issues des matières premières permettrait-il d’éviter, et surtout de réduire, la corruption ? Parce que si un citoyen sait qu’il va recevoir une partie des recettes pétrolières, leur montant total l’intéressera en premier lieu — de même que l’usage que l’État fera de sa propre part. Il va vouloir savoir si la société qui explore, exploite et exporte le pétrole est compétente et transparente, parce que sinon il perdra de l’argent. Peu lui importera que cette entreprise soit publique ou privée, tant qu’elle est bien dirigée. Et ce citoyen ne soutiendra pas les hommes politiques qui entravent le processus. En bref, il exigera davantage de comptes aux gouvernants.

Dans l’idéal, les transferts devraient être accordés sous condition de ressources, c’est-à-dire qu’il faudrait donner davantage aux pauvres. Mais cette solution risque de poser un obstacle insurmontable sur les plans politique et pratique. Un transfert uniforme et universel (même montant pour chaque citoyen) serait de toute manière progressif, car il bénéficierait davantage aux pauvres qu’aux riches. Supposons que l’État redistribue un dixième des recettes qu’il tire des ressources naturelles, ce qui représenterait, disons, un dividende de 100 dollars par personne et par an : il s’agit d’une somme insignifiante pour les riches, mais qui peut sauver la vie de quelqu’un qui dispose de moins de deux dollars par jour pour vivre, comme c’est le cas de la plupart des Africains. Et comme le transfert s’effectue directement au niveau individuel, il peut venir en aide à des catégories de population qui sont généralement victimes de discrimination, telles que les femmes.

Autre avantage potentiel des transferts : ils peuvent contribuer à renforcer l’unité nationale. Dans les pays où, à cause de différences régionales, ethniques ou religieuses, il est difficile de s’entendre sur le partage des richesses naturelles (un problème hélas courant en Afrique), l’idée que chacun reçoive au moins une petite partie de ces richesses, à titre personnel et individuel, indépendamment de son lieu de résidence, de son origine ethnique ou de ses convictions religieuses, simplement parce qu’il est citoyen du pays, peut contribuer au sentiment d’identité nationale.

Toutefois, si les recettes tirées des ressources naturelles vont directement à la population, que restera-t-il à l’État pour payer les « biens publics » et financer la vaccination, l’école primaire ou la défense nationale ? Il existe deux possibilités. La première consiste à transférer l’intégralité des recettes aux citoyens et à lever des impôts. C’est la solution que les économies pauvres en ressources ont retenue pour alimenter leurs dépenses publiques, et c’est pourquoi, dans ces pays, les contribuables sont prompts à surveiller ces dépenses. La deuxième possibilité consiste à ne transférer qu’une partie des recettes issues des matières premières. Dans les deux cas, les versements directs de dividendes pourraient être financés par une réduction des autres transferts, inefficaces et inéquitables, auxquels les pays riches en ressources ont déjà recours (allégements fiscaux, subventions pour les carburants et emplois dans la fonction publique) et qui bénéficient généralement à ceux qui ont des relations et de l’argent. Autrement dit, les transferts de recettes publiques et l’intégrité budgétaire peuvent aller de pair.

Enfin, dernière objection : en contournant les institutions publiques, ces transferts ne risquent-ils pas de les affaiblir ? La réponse est non, au contraire. Si l’on donne aux individus un intérêt direct dans les richesses de leur pays, cela laissera du temps, et fera mûrir la volonté, pour la construction lente mais nécessaire d’institutions garantes d’une meilleure gouvernance.

 

Par Shantayanan Devarajan et Marcelo Giugale 

 

N.B: Shantayanan Devarajan et Marcelo Giugale sont respectivement économiste en chef pour l’Afrique et directeur de la politique économique et des programmes de réduction de la pauvreté pour la Région Afrique à la Banque mondiale. 

 

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7 juillet 2011

Lancement du projet WA ECOWAS II

Vers le retrait des enfants travailleurs des mines et carriers du Bénin

La lute contre les pire formes du travail des enfants au Bénin vient d’être renforcé. Hier jeudi a été lancé au Palais des Congrès de Cotonou le projet WA ECOWAS II. C’est le ministre en charge du travail au Bénin, Mme Mémouna Kora Zaki Leadi qui assuré le lancement.

Le travail des enfants est une réalité contre laquelle de multiples actions sont déployées depuis près de deux décennies aussi bien au Bénin que dans plusieurs pays de la sous région. Spécifiquement au Bénin, malgré les stratégies et dispositions légales mises en œuvre, les enquêtes réalisées en 2009 par l’Insae démontre qu’ils sont 664.537 enfants à être enrôlés dans le travail et 460.297 dans des travaux dangereux. Ces chiffres viennent confirmer la réalité de la situation des enfants dans le monde.
C’est pour éviter l’enlisement de la situation qu’un nouveau projet de la Cedeao financé par les Etats-Unis d’Amériques a été mis en place. Sont concernés par ce projet dénommé WA ECOWAS II, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin. Il vise contribuer à l’élimination des pires formes de travail chez les enfants et soutenir les efforts déjà déployés pour améliorer la situation des enfants enrôlés dan le travail et de leurs parents. Sont plus concernés les enfants exploités dans le secteur minier et plus précisément les carrières et les mines.
En effet, le Bénin dispose aussi bien au Nord, au Sud qu’au centre du pays, de nombreuses carrières de production de sable, de graviers, des sites d’exploitation de l’argile, de concassage de granite et d’extraction de l’or où des enfants sont abusivement et dangereusement exploités. Durant les trois ans qu’il durera, le projet WA ECOWAS II s’impliquera dans la lutte contre ces pires formes de travail des enfants sur tous les sites existant au Bénin et dans les trois autres pays concernés. Aussi, le projet servira-t-il d’appui aux parents des enfants concernés afin de les aider à trouver une situation idoine au retrait définitif des enfants de ces sites et carrières.
Le ministre du travail, Mme Mémouna Kora Zaki Leadi, de même que les représentants des travailleurs et des employeurs, présent au lancement de ce projet, ont tous salué le démarrage de ce nouveau projet qui vient renforcer les actions de retrait et de réinsertion des enfants admis précocement dans ces dangereux travaux et de ratification de plusieurs conventions au Bénin. « Il ne suffit pas simplement d’empêcher que les enfants soient astreints au travail, mais de favoriser le développement en proposant des solutions tes que la scolarisation des enfants, aussi bien pour les filles pour les garçons ; l’accès à un revenu et à la sécurité pour les parents et le renforcement des lois et des mécanismes d’application. C’est pourquoi le gouvernement du Bénin salue cette intention de l’Oit à travers le projet Ipec WA ECOWAS II», a-t-elle fait savoir.
La réussite de ce projet, selon le représentant du Bit, M. Simon Steyne, repose sur la véritable implication et la contribution des communautés locales de même que l’engagement et la collaboration des partenaires sociaux et l’ensemble des acteurs à tous les niveaux. Pour lui, le secteur des mines et carrières est l’un des plus dangereux en matière d’occupation des enfants, c’est pour ce faire qu’il urge d’agir au plus pressé contre le travail dangereux des enfants.
Il a félicité le Bénin pour les multiples actions et dispositifs légaux mis en place pour lutter contre le phénomène s’est
L’atelier de lancement d’hier jeudi est le prolongement de celui tenu en 2010 et qui a contribué à la validation dudit projet au niveau sous-régional. D’après l’exposé des objectifs et stratégies du projet présenté par Mme Laurette Tovalou Ekon, le projet WA ECOWAS II offre à tous les acteurs qui y sont impliqués, l’opportunité d’identifier les actions à mener et les zones d’intervention ; d’identifier les acteurs potentiels et leurs responsabilités dans la mise en œuvre du projet ; de proposer un chronogramme de mise en œuvre des interventions ; de renforcer la visibilité au niveau national du projet en tant qu’outil nouveau d’appui aux efforts du Bénin dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants et dans les mines et carrières en particulier. L’atelier démarré hier et qui mobilise de nombreux acteurs de la lutte, prend fin ce jour au Palais des Congrès.

Norbert HOUESSOU

7 juillet 2011

Echos de la 14ème édition de la Conavab

 

« LISS MOUSS » la 5ème nominée pour la 8ème de finale

 Initiative culturelle privée d’envergure nationale et internationale, qui permet la promotion des artistes de par leurs œuvres et par conséquent promeut la culture béninoise tant sur le plan national qu’international, la CONAVAB a consacré sa 15ème journée hier. Etaient à l’affiche, les deux gagnants des matchs du lundi et du mardi. Ils ont pour noms AKODO Marc de son nom d’artistes “MARCO JIREH” et AMOUSSOU Sylvie alias « LISS MOUSS ». Le premier avait livré son premier match dans ce groupe « E » contre KOTTIN Brice Laurel alias SACRE BRICE. Avec son titre « Sokèmi » chanté en langue Fon, Mina, Adja et rythmé la RUMBA, ce jeune instituteur de 25 ans, né à Lokogba 1dans le Couffo s’est imposé, grâce au suffrage exprimé des auditeurs en sa faveur. Le score a été de 170 points contre 99. Au lendemain, le second, « LISS MOUSS » avait affronté COSSI F. Justin communément appelé « JUSCOSS ». Par son morceau « Miva » qui signifie venez chantez dans les dialectes Mina et Fon et dans les sonorités de GANGAN, cette native de Comè dans le Mono a prouvé à son challenger qu’elle est bien expérimentée.

Musicienne depuis 06 ans, elle est aussi Coiffeuse de profession et est âgée de 31 ans. La sentence a été de 148 points contre 123. Alors qu’elle croyait mal parti avec cet écart faible (25), elle sera à nouveau agréablement portée en triomphe par les auditeurs ; tellement son morceau a séduit plus d’un. Devant cette amazone, “MARCO JIREH” n’a pu rien. Plus grave, le verdict final a été trop sévère. Elle a éjecté son challenger par 201point contre seulement 66. Avec cette victoire qui la conduit directement à la huitième de finale, « LISS MOUSS » prend la tête du groupe des artistes du Borgou et attend tranquillement le vainqueur de l’Alibori qui sera déterminé le samedi prochain. C’est donc avec cet élu que la troisième femme nominée livrera son prochain match le 18 août. Arrivera-t-elle à tirer son épingle du jeu ? Wait and see.

 Norbert H.

 

 

22 juin 2011

14ème édition du festival culturel Conavab

Les hostilités ont débuté hier

 Et de 14 pour la Coupe Nationale des Artistes Vainqueurs communément appelé festival « Conavab ». Depuis hier, ont officiellement démarré les hostilités. Sur les neufs chaines de radios partenaire de l’événement culturel  le plus médiatisé au Bénin. Deux mois durant, 64 artistes des 12 départements du pays vont, de par les œuvres discographiques, s’affronter. Le grand arbitre que sont les auditeurs, vont alors dicter leur loi, conformément aux règles te principes du jeu. A chaque match, il leur revient de voter l’artiste préféré, en se basant sur la qualité et la pertinence de son titre mis en compétition.

Hier, a été lancé la compétition à travers le premier match qui a opposé les Ganzingan et Meola. Tous deux membres du groupe A qui regroupe une partie des artistes du Littoral, Ganzingan est connu à l’état civil sous le nom de Parfait Folly. Originaire de Grand-Popo, ce markétiste de formation est  âgé de 35 ans. Avec ses 15 ans d’années d’expériences dans le domaine de la musique, il a proposé pour le présent festival l’un de ses titres dénommés « Le sang de l’Agneau chanté dans les langues goun et fon et sous les sonorités de Soyoyo.

Son challenger, Meola connu sous le vrai nom de Odilonne M. Arconcia Yahouedehou est un petit de 11 ans né à Agonlin dans le département de l’Atlantique. Elève avec septe années d’expériences, Meola a voulu jauger son niveau et sa popularité en soumettant pour la 14ème édition, le titre « Goudounon Dossou ». C’est un morceau chanté en français et sous le rythme de soyoyo décalé.

A l’issu du premier, c’est lui qui a déduit les auditeurs par son chant. Il a battu de très loin son challenger par le score de 201 points contre 61 points. Ceci fait, Meola se donne la latitude de poursuivre la compétition. Il devra affronter, le mercredi prochain, soit demain, la vainqueur du match de ce jour.

Il faut noter que ce jour, s’affronte pour la compétition programmée, les artistes Ohell (Salsa) et Nelly.

 Norbert H.

20 juin 2011

Conavab 2011

Et la 14ème édition arriva

Neuf mois après la dernière édition, le comité d’organisation de la Coupe Nationale des Artistes Vainqueurs communément appelé festival « Conavab » revient cette année à la charge avec la 14ème édition de cette manifestation culturelle. Dès le lundi 20 juin prochaine démarre les phases éliminatoires sur les chaines neuf de radios retenues sur toute l’étendue nationale. Sont à la page cette année et ce conformément aux principes du festival, les artistes de la musique moderne. Tout comme à l’accoutumé, ils seront 64 artistes présélectionnés à entrer en compétition et à séduire et accrocher les milliers d’auditeurs, en faisant valoir leur savoir-faire et professionnalisme dans le domaine de la musique moderne. Du 20 juin au 15 août prochain, se joueront les préliminaires de cette compétition qui feront défiler les 64 artistes répartis dans 16 groupes et à raison de deux artistes par jour de compétition. A l’issu de cette étape, seront nominés 16 lauréats, soit le les champion de chaque groupe. Ainsi admis pour les huitièmes de finale qui se dérouleront du 16 au 24 août, ces 16 artistes se retrouveront à huit à l’apogée de cette phase. C’est ces huit vainqueurs qui sont attendus à la grande finale. Ces qualifiés auront l’avantage de représenter tous les départements du pays.

Le prestigieux trophée à décrocher par le grand vainqueur

La grande messe du festival qu’est la compétition finale sera dite à Lokossa le samedi 10 septembre 2011. Le promoteur du festival, M. patrice Ahouloumè et son staff technique s’affaire depuis des mois pour faire vivre, une nouvelle fois encore, aux populations béninoises, un festival de taille, une compétition artistique empreint de toutes les couleurs et valeurs culturelles du Bénin. Cette édition est parrainée par M. Faustin Dahito. Quant à la présidence d’honneur, elle est aux soins de l’honorable Venance Gnigla.

 Norbert H.

27 avril 2011

Lancement du Projet de développement du coton équitable et bio équitable

 L’AFD et l’AProCA pour la valorisation d’une production de qualité

 

 

Après la Plateforme meeting qu’elle a tenu du 20 au 22 avril dernier à l’Hôtel Résidences Céline sis à Fidjrossè, l’Association des Producteurs de Coton Africains (AProCA) a tenu  le mardi 26 avril 2011, une nouvelle rencontre. Elle a procédé au lancement du Projet de développement du coton équitable et bio équitable en Afrique de l’Ouest et du Centre financé par l’Agence Française de Développement (AFD). C’est le secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, M. Olivier Vigan qui a ouvert les travaux de cette rencontre qui prend fin le vendredi prochain par la réunion du Comité de Pilotage dudit Projet.

 

 

En ce moment où le marché mondial se porte bien, le coton africain se doit d’avoir une bonne côte et permettre à tous ses acteurs d’en tirer grand profit. Aussi, face au bouleversement que subit de plus en plus la planète terre, est-il devenu impératif pour les acteurs du coton d’assurer une production de qualité qui respecte les normes environnementales, autrement dit, développer des productions et des lignes de produits textiles se démarquant par leur caractère « propre » et « social ». C’est pour répondre à cette demande du marché que les cotons équitable et biologique se sont développés ces dernières années. La pérennisation de la production de ses filières du coton a été une préoccupation de l’AProCA depuis sa création. 

Vue Partielle des participants à la rencontre de Cotonou

Les trois jours durant,il est question pour l’équipe dirigeante de l’AProCA de mettre tous les acteurs du projet au même niveau d’information afin d’harmoniser les perceptions et les points de vue ; de créer un cadre d’échange et de  dialogue entre les acteurs du projet ; de définir le rôle  et les conditions de travail de tous les acteurs impliqués dans le projet et de procéder à la signature des différentes délégations de maîtrise d’ouvrage ainsi que certains contrats d’opérateur.

Le projet dispose de trois composantes que sont le développement de la production de coton équitable et bio équitable dans les différents pays de la sous région ; la coordination régionale de ces deux sous filières et leur pilotage  stratégique et le développement des marchés au nord. Il vise faire bénéficier les producteurs de coton de 5 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Mali, Sénégal, qui ont déjà bénéficié d’un premier projet pilote) des avantages du commerce équitable et de l’agriculture biologique dont la demande est en pleine expansion, et de maximiser leurs effets de levier sur l’ensemble de la filière, en terme de promotion du coton africain sur le marché mondial et outil d’amélioration de la compétitivité  à savoir la durabilité et la qualité de la production. 

Trois interventions ont meublé l’ouverture des travaux de ce deuxième atelier tenu par AProCA à Cotonou en ce mois d’avril. Après les mots de bienvenue de Saka Gounnou, coordonnateur du comité consultatif national transitoire des producteurs de coton du Bénin, il était revenu au président d’honneur de l’AProCA, François Traoré d’intervenir au nom du président de l’association. Dans son adresse, il a mis l’accent sur la situation plus ou moins reluisante que vivent les acteurs de la filière et plus particulièrement les producteurs. Dans sa mission d’accompagner les producteurs qui se sont lancés dans les productions du coton équitable ou bio équitable, AProCA par ce projet devra démontrer sa force de frappe par des résultats probants, a reconnu M. Traoré. Tout en remerciant l’Agence française de développement pour son appui à ce projet mis en place depuis 2008, il a affiché son assurance de voir ce projet apporter un plus au secteur et un mieux être aux producteurs. En lieu et place du ministre de l’agriculture, c’est le secrétaire général du ministère, M. Olivier Vigan qui a lancé les travaux. Il a salué les multiples efforts de l’AProCA qui se bat pour non seulement assurer le développement du coton africain mais contribuer à l’éradication de la pauvreté. Prenant exemple sur les actions mises en œuvre par le Bénin pour un secteur cotonnier plus dynamique et performant, il est indispensable, en vue de faire des producteurs des acteurs avisés dans le développement du coton, de ne laisser pour compte aucun producteur a-t-il dit.

Il a dit être convaincu que le projet devra faire des producteurs de véritables maitres d’œuvre, toute chose qui implique plus de liberté dans le chois des options et plus d’engagement dans l’atteinte des résultats. Pour y parvenir, il a exhorté les acteurs de l’AProCA à la cohésion car c’est l’union qui fait la force.

D’un montant global de 11,9 millions d’euros, le projet est financé à hauteur de 4,7 millions d’euros par l’Agence française de développement. Le reste du coût constitue la contribution des acteurs du coton à divers niveaux. Pour ce qui concerne son opérationnalisation, des conventions de maîtrise déléguée seront signées avec les acteurs des différents pays impliqués dans la mise en œuvre du projet. Ce sont notamment l’Union Nationale des producteurs de Coton du Burkina Faso (UNPCB) ; le conseil National des Producteurs de Coton du Benin (CNPC) ; la Société de Développement et des Fibres Textiles du Sénégal (SODEFITEX) ; la Confédération Nationale des Producteurs de Coton du Cameroun (CNPC-Cameroun) et l’Union Nationale des Sociétés Coopératives de Producteurs de Coton du Mali (UN-SCPC).

 

Norbert Houessou


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